Il était... un poème.

Te voilà enfin, toi l'amie issue de mes songes.

Tu marches lentement vers moi

avec ce sourire prometteur d'émotions divines.

Tu prononces mon nom avec tant de douceur

que je ne peux résister longuement

devant ce rêve tant espéré.

J'aimerais poser mes lèvres sur les tiennes,

sentir mon désir m'enivrer corps et âme,

pour me fondre en toi le reste de mes jours.

Reste avec moi, ne sors pas de ma folie.

Vivons ensemble loin de ce monde

qui me fais tant souffrir.

Il ne comprend pas

mon mode de fonctionnement.

©Gaston Rossignol

Quel sentiment ou image ce poème a-t-il évoqué en vous ?

Près d'elle, je recevais  

des ondes de bonheur  

comme des vagues,  

qui se jetaient furieusement sur moi.  

Elles m'enveloppaient,  

tel un cocon douillet,  

d'une étrange chaleur  

qui me berçaient tendrement  

et faisaient apparaître sur mon visage  

l'éclat euphorique du bien-être.

©Gaston Rossignol

Si tu vois la tristesse  

dans mon regard,  

souris-moi  

pour me consoler.  

Si je marche d'un pas lourd,  

un peu hésitant,  

prend ma main  

pour me guider.  

Et quand mon cœur tout meurtri  

aura retrouvé son bonheur,  

je t'aimerai comme jadis,  

il y a longtemps.  

C'est ma vie,  

elle fut longue et sinueuse.  

J'ai souri  

malgré les peines.  

Quand mon âme déchirée  

voulait me quitter,  

je chantais pour oublier. 

©Gaston Rossignol

Ils se regardent, se sourient

et s'offrent des mots

inaudibles aux curieux.

On les voit se blottir

l'un contre l'autre,

émettre encore

des chuchotis amoureux

et se perdre

dans des fous rires complices.

Ils se serrent,

s'embrassent sans gêne,

se dégustent,

prêts à se fondre

l'un dans l'autre.

©Gaston Rossignol

Combien de fois

ai-je espéré

m'approcher d'elle,

tout près,

pour que mes lèvres

effleurent les siennes ?

Combien de fois

ai-je espéré

m'approcher d'elle

afin de sentir sur ma peau

la douce chaleur

de son souffle,

m'en accaparer

et l'absorber avec délice ?

©Gaston Rossignol