Il était... un poème.

Il était... un poème.

À ceux qui vibrent trop fort

J’aurais aimé écrire pour eux —

ces hypersensibles qui frémissent

au moindre coup de vent.

S’ils le ressentent comme moi,

alors ils vivent mal leur émotivité,

cette intensité qui les condamne parfois

à la solitude.

 

Qui peut vraiment comprendre

cette richesse qui les anime ?

Sait-on qu'elle apporte

de la beauté dans l'art,

dans le regard tendre ?

 

Souvenons-nous, avec admiration,

de ces êtres qui s’émeuvent

devant la simple beauté de l’âme.

 

©Gaston Rossignol



29/09/2025
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